Lutte anti dopage

Qu'est ce que le dopage ?

Selon l’Agence Mondiale Antidopage : « Le dopage est défini comme une ou plusieurs violations des règles antidopage »

11 violations sont spécifiées dans le Code Mondial Antidopage (document harmonisant les règles liées au dopage pour tous les sports et dans tous les pays), dont la prise de substances interdites par les sportifs, mais également le trafic de produits dopants, leur administration par l’encadrement de l’athlète ou encore des menaces à l’égard des lanceurs d’alerte.

En cas de violation des règles antidopage, notamment après un contrôle positif, les sportifs s’exposent à des sanctions disciplinaires (suspension). La prise de produits dopants n’est plus pénalement répréhensible depuis 1989, mais le trafic et la détention de ces produits restent condamnables.

En France, le code du sport définit la manière d’appréhender et de lutter contre le dopage. Il encadre notamment le fonctionnement et les compétences de l’AFLD et les responsabilités des fédérations sportives en matière d’éducation contre le dopage.

Les pouvoirs de sanction disciplinaire ont été transférés en 2019 des fédérations sportives à l’Agence. Les sanctions sont prononcées par le collège (en cas d’accord avec le sportif) ou la commission des sanctions de l’Agence.

Charte d'engagement

Depuis plusieurs saisons, la FFHM travaille de concert avec le ministère des Sports dans la lutte contre le dopage. Fédération pionnière dans la prévention, la FFHM demande à ses clubs de signer une charte qui rappelle nos engagements dans ce domaine. La charte comprend également un rappel de la législation et implique une action à trois niveaux :

  1. celui de la structure par la modification éventuelle de son règlement intérieur,
  2. la signature des éducateurs du club,
  3. et l’engagement individuel de chaque adhérent.

Élaborée dans un premier temps avec les services du ministère des Sports, nous avons souhaité, en 2018, la renforcer plus encore, notamment en clarifiant certains éléments. Nous comptons ainsi sur votre implication à nos côtés afin de casser certains clichés qui collent encore à nos disciplines. L’implication de toutes et tous est nécessaire.

A cette occasion, nous avons demandé au Ministère de faire un effort pour promouvoir la notoriété et la diffusion de la norme AFNOR NF V94 001 sur les  compléments alimentaires pour sportifs (par exemple les poudres de protéines) , qui est la seule à garantir des produits exempts de toute substance dopante.

Lorsque vous aurez signé cette charte et modifié votre règlement intérieur à cet effet, vous recevrez une attestation officielle à afficher dans votre structure. Cet engagement pourra ainsi être revendiqué auprès de vos différents partenaires et réseaux locaux. Chaque année vous êtes plus nombreux à vous engager et nous vous en remercions.


Comment la signer ?

La décision d’adhérer à cette charte est à l’initiative des élus des clubs de la FFHM. Elle engage les dirigeants, mais aussi les éducateurs ou animateurs du club, et les adhérents.

  • Les 2 premiers volets sont signés par les personnes concernées :
    – le club, représenté par son Président, signe son engagement
    – tous les intervenants pédagogiques du club doivent signer leur volet
  • Les dispositions du volet « Pratiquant » sont incluses dans le Règlement intérieur et dans le formulaire d’adhésion au club qui sera signé par chaque adhérent.

Téléchargez la charte, puis retournez-la signée à la FFHM avec le règlement intérieur du club (ou bulletin d’adhésion).

Télécharger la charte contre le dopage :

Outils de prévention

La FFHM met à la disposition de ses clubs et comités des outils de prévention du dopage.

Téléchargez la brochure « Les dangers du dopage », réalisée par l’agence mondiale anti-dopage. Cette brochure a été spécialement conçue pour les 14 – 18 ans :

Le principe de la responsabilité objective

Ce principe signifie que le sportif est responsable de toute substance retrouvée dans son organisme.

En matière d’antidopage, le principe fondamental de responsabilité objective s’impose à chaque sportif, quel que soit son niveau. Cela signifie que le sportif est responsable de toutes substances retrouvées dans son organisme à la suite d’un contrôle antidopage et une violation des règles antidopage survient lorsqu’une substance interdite est retrouvée dans son échantillon, indépendamment de la manière dont la substance s’y est retrouvée (intentionnelle ou non).

Liste des substances et des méthodes interdites

Chaque année, l’Agence mondiale antidopage définit une liste des substances et méthodes interdites. Cette liste est ensuite transposée en droit français par un décret qui entre en vigueur au 1er janvier de chaque année.

Le sportif peut consulter la liste des interdictions sur le site de l’Agence mondiale antidopage ou sur le site de l’AFLD.

Les médicaments

Les bons réflexes avant la prise d’un médicament :

  • Consulter un professionnel de santé
  • Informer le professionnel de santé de son statut de sportif
  • Vérifier le caractère interdit ou non d’un médicament sur https://medicaments.afld.fr/
  • Vidéo CESPHARM

Les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques

Dans certaines situations, les athlètes doivent prendre une substance interdite ou utiliser une méthode interdite pour des raisons de santé.

Les règles antidopage prévoient donc des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT).

Le mode d’emploi pour les AUT se trouve en cliquant ici.

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires peuvent présenter des risques pour la santé et des risques de dopage. Certains compléments pourraient contenir des substances interdites dont la consommation serait susceptible de conduire à un contrôle positif et à une sanction.

Il n’existe aucune norme ou certification qui puisse garantir à 100% qu’un complément ne contient pas de substances interdites.

Les bons réflexes

  • Consulter un professionnel de santé pour effectuer un bilan nutritionnel et évaluer la nécessité de la prise d’un complément alimentaire
  • Privilégier une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée et une bonne qualité de sommeil)
  • Privilégier la prise de compléments alimentaires de la norme AFNOR (NF EN 17444) et éviter les achats de produits sur internet

La page ressource AFLD : https://sportifs.afld.fr/complements-alimentaires/

Vidéo CESPHARM : https://www.cespharm.fr/prevention-sante/catalogue/Dopage-et-complements-alimentaires-video-paysage

Informations sur la procédure de contrôle

Vidéo Agence Mondiale Antidopage :

Le Département éducation et prévention de l’AFLD a élaboré un miniguide de l’antidopage qui couvre les grandes lignes de la lutte contre le dopage.

L’idée derrière cet outil est de permettre aux sportifs d’avoir toujours sur eux, dans leur portefeuille ou leur sac d’entraînement, l’essentiel des informations sur chacun des sujets antidopage qui les concerne afin de les aider à développer les bons réflexes.

Signaler des faits de dopage

Si vous avez connaissance de tout élément permettant d’avoir un doute, une suspicion envers une personne, nous vous invitons à signaler un fait de dopage sur le site de l’AFLD ou à vous rendre sur la plateforme Brisez le silence de l’AMA.

Les violations des règles antidopage

Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe 11 violations des règles antidopage :

1. La présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs dans un échantillon fourni par un sportif (2.1 du code mondial / L. 232-9, I).

2. L’usage ou la tentative d’usage par un sportif d’une substance interdite ou d’une méthode interdite (2.2 du code du mondial / L. 232-9, II, 3°).

3. La soustraction au prélèvement d’un échantillon, le refus de prélèvement d’un échantillon ou le fait de ne pas se soumettre au prélèvement d’un échantillon (2.3 du code mondial / L. 232-9-2) :

4. Les manquements aux obligations en matière de localisation (2.4 du code mondial / L. 232-9-3)

5. La falsification ou tentative de falsification de tout élément du contrôle du dopage (2.5 du code mondial / L. 232-10, 4°).

6. La possession d’une substance interdite ou méthode interdite (2.6 du code mondial / L. 232-9, II, 1°).

7. Le trafic ou tentative de trafic d’une substance ou méthode interdite (2.7 code mondial / L. 232-10, 3°)

8. L’administration ou la tentative d’administration à un sportif d’une substance interdite ou d’une méthode interdite en compétition ou hors compétition dans le cadre de contrôles hors compétition (2.8 du code mondial / L. 232-10, 1°).

9. La complicité (2.9 du code mondial / L. 232-23-3-9)

10. L’association interdite (2.10 du code mondial / L. 232-9-1)

11. Menace, intimidation ou représailles pour décourager des signalements (2.11 du code mondial / L. 232-10-4)

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Les sanctions encourues

Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe plusieurs types de sanctions en cas de violation des règles antidopage, lesquelles peuvent se cumuler.

Lorsque les sportifs se dopent, les conséquences peuvent être multiples et de plusieurs natures. Au-delà des aspects disciplinaires, les conséquences affectent également la carrière et la vie personnelle des sportifs.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

La localisation