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Compétitions internationales

Championnats du Monde 2025 : Iris se classe 12ème chez les 53 kg pour sa première en seniors !

Sélectionnée pour disputer pour la première fois les Championnats du Monde Seniors avec l’Equipe de France, Iris BEL (HMDB21 Dijon / Pôle INSEP) tirait ce vendredi en Norvège sur le plateau B des 53 kg. A l’issue du plateau A qui se jouait dans la foulée, notre Tricolore de 22 ans termine 12ème au classement général avec un total de 179 kg. 

Auteure d’un 4/6 au Førdehuset, l’athlète du club de Dijon a parfaitement rempli sa mission pour ses premiers pas sur le circuit senior sous le maillot bleu. À l’arraché, Iris lancera son match avec assurance en validant 75 kg, puis ira chercher une superbe barre à 78 kg pour montrer toute sa combativité. Malgré une troisième barre manquée à 80 kg, notre jeune haltérophile reviendra avec les mêmes intentions pour sa deuxième manche à l’épaulé-jeté. Elle validera successivement 98 et 101 kg, avant de céder sur sa dernière tentative à 104 kg.

Avec un total de 179 kg, notre pensionnaire de l’INSEP décroche la 12ème place des 53 kg à égalité avec les deux norvégiennes Rebekka Tao JACOBSEN (11ème) et Sol Anette WAALER (13ème). Pour David MATAM (Entraîneur national) et Vincent RIGAUD (Manager Equipe de France), la performance est encourageante pour la suite.

Découvrez leurs réactions après le match d’Iris :

David MATAM (Entraîneur national) : « Le premier point qu’il faut souligner, c’est qu’il s’agissait de ses tout premiers Championnats du Monde. L’objectif principal était donc qu’elle commence à acquérir de l’expérience, à se confronter au très haut niveau pour se forger une idée claire en vue des prochaines échéances. Et aujourd’hui, elle a été au rendez-vous. Elle a montré qu’elle avait des ressources, qu’elle était capable de réaliser de belles choses. Après, ce sont les Championnats du Monde, cela n’a rien à voir avec les compétitions nationales. On se retrouve avec une concurrence un peu plus élevée, où chaque seconde compte, même dans l’échauffement. Mais nous avons vu une athlète concentrée, déterminée, qui a su donner le meilleur d’elle-même. La preuve, elle a montré sur le plateau qu’elle n’était pas là pour faire de la figuration. De ce point de vue, je suis très satisfait de cette première apparition sous le maillot tricolore. C’est rassurant de savoir qu’on a dans l’équipe une athlète de ce profil, car sa présence peut dynamiser le collectif et tirer tout le groupe vers le haut. D’autant plus qu’à l’entraînement, elle ne se pose pas de questions, elle s’investit pleinement. Ce que je retiens de ces Championnats du Monde, c’est l’image d’une jeune athlète déjà dotée d’une certaine maturité, qui sait ce qu’elle veut et où elle va. Désormais, c’est à nous de lui donner les bons outils pour l’accompagner dans son projet sportif et lui permettre de franchir de nouveaux paliers de performance. » 

Vincent RIGAUD (Manager Equipe de France) : « Il y avait trois objectifs pour Iris pour ses premiers Championnats du Monde Seniors. Elle était présente avant tout pour performer. On ne vient jamais à des Championnats du Monde simplement pour participer, mais pour chercher un classement et de bonnes performances. Elle était également ici pour apprendre. Il s’agissait de sa première grande échéance chez les seniors, elle n’avait jamais vécu ce type de compétition, et elle avait donc besoin de découvrir l’environnement, la pression et le rythme d’un tel niveau. Enfin, elle venait pour se préparer pour les Championnats d’Europe U20-U23 qui arrivent dans quelques semaines, où elle pourra viser des médailles. Je suis très satisfait de la manière dont cela s’est déroulé. Faire 12ème à ses premiers Championnats du Monde, c’est est très encourageant. C’est une jeune athlète qui n’a pas encore une longue carrière derrière elle, elle a tout à construire et une grande marge de progression. À ce niveau, la dynamique est très différente de ce qu’elle connaît en France. Aux Championnats de France, elle tire surtout pour elle, les essais s’enchaînent rapidement et tout se passe assez naturellement. Aux Championnats du Monde, les enjeux sont bien plus élevés : beaucoup d’adversaires, des changements fréquents de barres, et il faut parfois aller chercher des barres supérieures à ce que l’on pensait pouvoir réaliser. Cette expérience lui a permis de comprendre concrètement ce qu’exige la compétition internationale et de progresser rapidement. À court terme, cette expérience sera précieuse pour les Championnats d’Europe U20-U23. À plus long terme, elle lui permettra également de prendre conscience des ajustements nécessaires dans son entraînement pour répondre aux exigences d’un championnat du monde. Ce n’est pas juste une question de performance physique, il faut aussi gérer la pression, le rythme et la densité des compétitions. Là, les adversaires sont extrêmement entraînés, très motivés, ambitieux et nombreux. L’enjeu n’est donc plus du tout le même, et elle a commencé à le sentir. » 

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