Journée Internationale du Sport Féminin : rencontre avec Nathalie Garet, président de la Gauloise de Vaise

Journée Internationale du Sport Féminin : rencontre avec Nathalie Garet, président de la Gauloise de Vaise

En cette journée Internationale du sport féminin, nous sommes parti à la rencontre de Nathalie Garet, Présidente du club de La Gauloise de Vaise, club organisateur du Tournoi International Féminin de Lyon qui se déroulera le samedi 19 février.

Nathalie Garet lors de l'édition 2020.

1. Comment voyez-vous la place de la femme dans le sport en général aujourd’hui ? Et en haltérophilie ? 

Aujourd’hui de nombreuses femmes pratiquent une activité sportive régulière, de loisir ou de compétition avec des performances notables. Malgré cela, le sport féminin souffre toujours de réelles inégalités :  il est moins médiatisé et attire moins le public.

Les athlètes féminines sont moins bien rémunérées que leurs homologues masculins et elles parviennent moins facilement à tirer parti de leur notoriété. On constate également que la plupart des encadrants, des présentateurs sportifs sont des hommes.

Le chemin est long…

Il a été permis aux femmes haltérophiles de participer aux Jeux Olympiques uniquement en 2000… depuis le nombre de compétitrices explose, les femmes ont vraiment trouvé leur place dans cette discipline. La FFHM a montré depuis de nombreuses années sa volonté de valoriser et accompagner l’haltérophilie féminine.

2. En tant que Présidente d’un club d’haltérophilie, quels sont vos souhaits par rapport à ces inégalités ?

 Que la femme trouve enfin la vraie reconnaissance de ses efforts et sa vraie place dans le sport !

 3. Le Tournoi International de Lyon est exclusivement dédié aux Femmes, pourquoi ce choix 

Le tournoi de Lyon a été créé en 2014 pour mettre en lumière des athlètes et femmes d’exception. La volonté est de pouvoir montrer à tous que c’est un sport accessible aux femmes : volonté, travail, engagement sont parmi les clés de la réussite. Chacune, à partir de son niveau, peut trouver son épanouissement et certaines peuvent devenir de vraies championnes.

4. Depuis 2018, vous avez ouvert le Tournoi aux délégations internationales, c’était incontournable selon vous ?

Après nos championnes françaises, l’idée était effectivement de faire grandir ce tournoi en y faisant participer l’élite internationale. Un moment où les athlètes se disputent un très beau match mais également un moment rempli du vrai plaisir de se retrouver autour d’une passion commune. Le dépassement de soi dans la bienveillance !

Réunir les meilleures, c’est faire briller les yeux aux moins fortes et leur montrer que force, talent et esthétisme restent conciliables !

  Les participantes de l'édition 2020.

5.Un pronostic sur la championne de cette 7^ème édition ?

Dans notre sport, tout peut basculer en une fraction de secondes …. J’ai mon idée mais le niveau est très relevé, la bagarre sera rude !

6. Pour finir, que souhaiteriez-vous dire aux jeunes filles qui hésiteraient à se lancer ?

Sénèque disait : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » : alors plus une seconde à perdre, venez essayer, vous ne pourrez plus arrêter !