Jour de carnaval à Rio, découvrez Helen Vasconcelos, la plus française des brésiliennes

Jour de carnaval à Rio, découvrez Helen Vasconcelos, la plus française des brésiliennes

C'est jour de fête au Brésil et précisément à Rio puisque c'est l'ouverture du fameux Carnaval de Rio en ce 20 avril 2022 ! Pour l'occasion, nous sommes parti à la rencontre de Helen Vasconcelos, la plus française des brésiliennes. 

Bonjour Helen, peux-tu te présenter aux internautes ?

Bonjour à tous ! Je m’appelle Helen, je suis ingénieure et athlète d’haltérophilie et de crossfit. Je suis née au Brésil et j’habite en France depuis 3 ans. Pendant mon parcours dans l’haltérophilie, j’ai été championne brésilienne en 2016 et j’ai eu la 3ème place au championnat de France de 2021.

Comment as-tu découvert l’haltérophilie ?

Comme beaucoup de gens aujourd’hui, j’ai découvert l’haltérophilie par le Crossfit. J’ai cherché un entraîneur spécialisé dans la discipline ici au Brésil et il a tout suite vue que j’étais à l’aise avec la barre, alors il m’a proposé de travailler dur pour arriver aux championnats nationaux au Brésil et monter sur le podium.

Est-ce un sport populaire au Brésil ?

L’haltérophilie en soi n’est pas trop populaire au Brésil... Je dirais que c’est à peu près comme en France. Aujourd’hui, grâce au crossfit, on arrive à voir de plus en plus des personnes intéressées par ce sport, mais ça ne reste encore pas trop populaire.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?

J’ai vécu aux Etats-Unis pendant 9 ans et c’est là-bas que j’ai commencé à pratiquer le crossfit. Je suis tombée amoureuse de l’haltérophilie. J’essayais de faire des mouvements toute seule ou avec l’aide d’un coach de crossfit à l’époque, mais c’était difficile d’évoluer techniquement. En 2015 j’ai déménagé au Brésil, mon pays d’origine et là-bas j’ai rencontré un coach spécialisé en haltérophilie, qui a participé aux Jeux Olympiques, Wagner Araújo. Il avait remarqué que j’avais des facilités pour les mouvements d’haltérophilies et m’a persuadé (facilement) de participer au championnat brésilien d’haltérophilie. Je suis tombée amoureuse de ce sport ! :)

Comment s’est passée ton adaptation dans ton club ?

Grâce à Farès Zitouni, mon coach aujourd’hui, mon adaptation s’est très bien passée. C’était toujours très motivant de pouvoir évoluer de plus en plus techniquement avec lui et de faire la connaissance des membres du club !

Trouves-tu des différences dans les méthodes d’entraînement entre la France et le Brésil ?

Je ne peux parler que de mon expérience en ayant un coach au Brésil et un en France. Je trouve que le coach brésilien aimait bien me mettre dans mon programme d’entraînement du squat presque tous les jours et les séries étaient souvent en gamme montante avec moins de répétitions au fur et à mesure de la progression, tandis que mon coach français, Farès, aime bien faire 5 séries avec le même poids tout le long.

Tu montes sur la 3ème place du podium aux Championnats de France élite, que signifie pour toi cette médaille ?

Pouvoir gagner cette médaille après avoir beaucoup travaillé sur ma technique avec Farès, pendant une période très difficile avec la perte d’une amie, c’était vraiment une preuve que tout est possible si on se concentre sur la tâche qu’on a devant soi et si on croit en soi-même. Ma devise dans la vie « Tout ce que je peux contrôler c’est mon attitude et mes efforts. », était encore mis à l’épreuve et ça m’a permis de ne rien lâcher ! En haltérophilie c’est encore plus évident car on ne peut pas changer les résultats des autres, on ne peut que donner son mieux.

Pour finir, quel argument donnerais-tu pour nous convaincre de découvrir ton pays et le carnaval de Rio ?

Aimez-vous la plage, les gens chaleureux, la fête, la découverte, la nature, la danse, la musique ? Le Brésil est un pays splendide, sa taille est battue seulement par sa diversité. A chaque fois que je connais quelqu’un qui rentre chez soi après être allé au Brésil, cette personne a toujours une aura de bonheur, de chaleur, bonne humeur, et de légèreté. C’est vraiment ce que je ressens quand je suis chez moi, et j’imagine que c’est ce que les autres ressentent aussi. Le carnaval de Rio de Janeiro est seulement l’une des expressions de cette culture magnifique, montrant un peu de notre musique de la danse, et surtout une énergie incroyable de bonheur.