HALTÉROPHILIE - Bilan mitigé au retour de ces championnats d'Europe Séniors à Forde, en Norvège. Deux blessés, trois athlètes non-classés, quatre médailles. Malgré cela, la France se classe 3e au classement européen, décroche le quota féminin qu'elle était, en partie, venue chercher, et s'offre une vice-championne d'Europe!
Gaëlle Nayo-Ketchanke rentre en France avec trois médailles d'argent, totalisant 242 kg (110 kg à l'arraché et 132 kg à l'épaulé), tandis que Jean-Baptiste Bardis se pare d'une médaille de bronze à l'arraché avec 166 kg. Réçit des cinq journées.
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L’Équipe de France débutait sa compétition dimanche 10 avril avec deux athlètes féminines en catégorie -48 kg au plateau A. Pour ces deux athlètes, il s’agissait d’assurer un classement pour s’assurer une place parmi les six premières nations par équipe afin d’obtenir un quota et réussir au moins une performance de 182 kg pour rentrer dans les dix premières à la ranking list mondiale avec un athlète par nation.
Manon LORENTZ et Anaïs MICHEL se sont bien préparées et elles étaient en forme pour disputer ces championnats d’Europe qui avaient donc pour elles un double enjeu. Il faut noter que 350 athlètes participent avec souvent le même enjeu que la France, à savoir obtenir un quota et se sélectionner individuellement ; ce qui explique finalement la densité des athlètes engagés avec de hautes performances.
L’échauffement se passa sans problème pour Anaïs dont la stratégie était de réaliser 79 kg - 81 kg puis 82 kg ou 83 kg. Malheureusement, Anaïs, paralysée par les enjeux, n’a pas réussi à se relâcher et, c’est crispée qu’elle se présenta pour ces trois essais à l’arraché. Elle se reprit à 79 kg après son échec du 1er essai et échoua à 81 kg au 3e essai.
Quant à Manon, elle fit un superbe échauffement avec une dernière barre réalisée facilement à 78 kg. La montée de barre prévue était 80 kg – 82 kg puis 83 kg ou 84 kg mais elle se blessa aux deux coudes à son 1er essai à 80 kg. La suite, on la connait, gênée par la douleur et la peur, elle échoue malgré tout de peu au 2e essai et plus difficilement au 3e. Les vieux démons reviennent donc pour Manon puisque c’est la troisième blessure grave aux coudes (qui l’avait d’ailleurs empêché de participer aux championnats d’Europe 2015 après s’être blessée à l’entraînement). Manon à tout de même insisté pour participer à l’épaulé-jeté et d’aller chercher une médaille, mais elle devait se reprendre à trois fois pour réaliser la charge de 91 kg, la douleur étant persistante.
Anaïs Michel, pour laquelle l'encadrement avait prévu 98 kg – 101 kg puis 103 kg pour jouer sa sélection individuelle, très déçue par sa performance à l’arraché ne fut que l’ombre d’elle-même et peu à l’aise à l’échauffement. Il a été décidé de descendre sa barre de départ à 97 kg. Au 2e essai à 100 kg, elle échoua par deux fois à l’épaulé alors qu’elle n’avait jamais été aussi forte en squat que ces dernières semaines. Manifestement, Anaïs, trop stressée, s’est mis beaucoup de pression et n’a jamais réussi à se relâcher.
Cette première est regrettable avant tout pour l’équipe, (car ce sont des points de gâchés pour le classement par équipe) mais aussi pour nos deux athlètes féminines parce qu’elles se sont bien préparées et n’ont pas réussi à concrétiser tout le potentiel et les espoirs qu’elles avaient laissé entrevoir à l’entraînement. Malheureusement la compétition n’est pas l’entraînement !
Dora TCHAKOUNTE, était engagée mardi 12 avril dans la catégorie des -58kg, au tableau A. L’objectif premier visait à permettre à l’équipe de France féminine de rester en course pour l’obtention du quota olympique.
Dans la catégorie des -58kg, le tableau A présentait la particularité de réunir des athlètes dont les équipes étaient en concurrence directe pour le gain du quota continental. Rappelons que seules les six premières équipes au classement par équipes (hors nations déjà qualifiées) peuvent décrocher le fameux sésame. Étaient en lices la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne (2 athlètes) et l'Italie parmi les huit équipes sérieuses prétendantes. Autant dire que le match présentait des enjeux multiples pour Dora et l’équipe de France.
La jeune athlète, désormais senior, était engagée dernière du plateau A, dans une catégorie à forte densité. Dora, la plus légère des 10 concurrentes (56.15kg), annonçait des barres de départ très ajustées 84/105.
Dora réussissait avec aisance son 1er essai à 84 kg, devançant ainsi l’anglaise et l’italienne. Son 2e essai à 88 kg (barre stratégiquement très pertinente, vues les circonstances de match) la conduit à un échec, alors que tout semblait facile tant elle était explosive et technique. Sa 2e tentative était la bonne, très assurée et toute en fluidité. Cette barre la plaçait en très bonne position, puisque suite à la bulle d’une des 2 polonaises (la 2e polonaise réussissait finalement 90 kg à son ultime tentative !), Dora devançait la plupart des concurrentes directes à la France. Elle se classait finalement 4e de l’arraché, au pied du podium, sur son mouvement de prédilection : derrière la Polonaise (90 kg), l’Ukrainienne (93 kg) et l’intouchable Azérie (105 kg !).
L’épaulé-jeté allait s’avérer décisif, on le savait.
Dora, très prudemment, démarrait avec succès sur une barre de 100 kg, et assurait ainsi des points à la France dans la perspective du classement par équipe. Elle enchainait dans un bel effort avec 103 kg, puis puisait profond dans ses réserves pour épauler et jeter 106 kg ! Elle poussait ainsi certaines de ses concurrentes à la faute, et se classait 9e du mouvement, mais 6e du total avec 194 kg, son nouveau record personnel.
Avec 5 essais réussis sur les 6 tentatives, Dora devançait au total l’Anglaise 7e (192 kg), l’Italienne 8e (191 kg), et se plaçait juste derrière la Suédoise 5e (197 kg). Certes Dora est encore loin du podium à + de 200 kg, mais elle est, de loin, bien plus jeune…
Cette journée permet à la France de rapporter des points précieux, loin des estimations qui avaient été faites pour Dora et qui la situaient à la 10e place.
Yann AUCOUTURIER était engagé ce jour en -69 kg, plateau B, avec des barres de départ raisonnables, compte tenu de son niveau de forme (130/160). Pas d’enjeux particuliers pour ce championnat d’Europe pour lui, le podium étant théoriquement hors de sa portée avec des engagements supérieurs à 330 kg. Les quotas (au minimum 3) olympiques étant acquis pour les masculins, la qualification directe (sur les CE, critères d’attribution nominatifs) n’est possible qu’à partir d’une performance plaçant un français à la 10e performance au ranking international à un athlète par nation (pour les 69 kg c’est actuellement au-dessus de 325 kg, soit hors de portée de Yann).
L’objectif était donc de bien figurer, afin de se placer en confiance pour aborder les championnats de France (juin 2016) pour une éventuelle qualification olympique (si les 3 quotas ne sont pas déjà pourvus lors des CE).
Les autres athlètes du plateau B jouaient pour certains un quota continental, sur la base du classement collectif, et cela laissait donc présager un match difficile et tendu.
Yann s’est montré combattif et appliqué : il démarrait à 130kg à l’arraché, échouait à 134kg, trop précipité, mais se ressaisissait et enchaînait avec une belle réussite à 134kg. Il finissait 3e du mouvement du tableau (attention il reste les 11 concurrents du plateau A ce soir – là où se joueront en principe les places sur le podium -) derrière les deux espagnols, dont un remarquable 143kg du jeune Sanchez (Espagne)…
Yann démarrait à 160 kg à l’épaulé, réussi dans un effort remarquable pour compenser son manque de rythme. Il épaulait, à la volonté, 162 kg avec un courage qu’on lui connait bien, mais venait buter sur 164 kg, trop lourd pour lui ce jour avec ses moyens.
Yann avec 296 kg au total était finalement coiffé sur le poteau par l’allemand Joachim (132/165/297), certainement motivé par le classement collectif de son pays, ainsi que par le jeune Sanchez (143/175/318) qui a visiblement fait un choix stratégique en s’alignant au plateau B.
L’attitude de Yann a été irréprochable en utilisant à fond ses moyens pour exprimer son potentiel sur ces CE. Il finit donc 10e du plateau total.
Bernardin KINGUE-MATAM, était le dernier Français engagé de ce 3e jour de compétition dans la très relevée catégorie des -69 kg, au tableau A.
Clairement Bernardin faisait partie des français « éligibles » directement, mais il lui fallait réaliser une très bonne performance sur ces CE, en cherchant à battre son record personnel pour obtenir un ticket direct pour Rio.
Depuis plus d’un mois ses performances à l‘entrainement laissaient entrevoir que ce serait très difficile, mais on sait que Bernardin est un athlète de challenge et tout restait quand même possible. Au-delà de l’objectif de qualification, Bernardin était déjà médaillé européen et il s’agissait aussi pour lui d’ouvrir le compteur à médailles pour l’équipe de France, en sachant que le niveau avait été annoncé dès le plateau B par les 318 kg du jeune espagnol Sanchez (143 kg /175 kg).
Bernardin démarrait plutôt haut vu son niveau de forme, à 137 kg pour rester dans le match, et passait la barre sans encombre, mais sans fluidité ; bonne entame de match. Il enchainait avec un succès à 140 kg, sans marge, qui lui permettait de rester aux aguets pour un dernier essai lui permettant potentiellement d’atteindre le podium au mouvement, et/ou envisager d’atteindre son objectif de qualification directe au total. Il échouait à 143 kg, et laissait le podium aux Turc Ismayilov (avec 155 kg), Russe (148 kg) et Albanais (145 kg). Finalement il se classait 5e de l’arraché.
L’épaulé-jeté s’annonçait donc difficile dans sa quête olympique… Bernardin osait démarrer à 173 kg et poussait l’audace à réussir cette barre à son premier essai. Il poursuivait dans le défi en tentant 178 kg (poussant ainsi l’albanais à la faute – bulle), et lui permettant de poursuivre le rêve olympique sur sa barre suivante. Mais la barre épaulée dans l’effort, n’était pas jetée. Une récupération incomplète venait sceller le match pour Bernardin, qui se battait encore à 178 kg pour son dernier effort de la journée, sans succès, malgré son courage.
Il finissait donc 5e du mouvement (173 kg), derrière le Turc (178 kg), le Russe (175 kg) et l’Arménien (175 kg) et se classait finalement au total au pied du podium 4e au total avec 313 kg, derrière le Turc (333 kg) et les jeunes Russes (318 kg) et Espagnols (322 kg) auteurs de matchs très construits.
Bernardin privé de médaille européenne, devra passer par les championnats de France, en juin 2016 pour aller chercher son billet olympique.
Brandon VAUTARD, était le seul Français engagé de ce 4e jour de compétition des Championnats d’Europe, dans la catégorie des -77kg, au tableau B.
Brandon, 19 ans et encore junior cette année, était engagé pour la première fois sur des CE seniors ; le tableau B regroupait d’ailleurs quatre concurrents (sur huit) de moins de 20 ans ; certainement pour former la future élite. Brandon n’était pas concerné par les quelques enjeux de qualification, hormis le fait de chercher de l’expérience.
Malgré cela il apparaissait tendu pour démarrer la compétition à l’arraché, et il fallait qu’il s’y reprenne à trois reprises pour passer les 135 kg pourtant très à sa portée. Il se classait ainsi 8e de l’arraché (du tableau B), loin des autres concurrents.
L’épaulé-jeté, son mouvement de prédilection, allait donner davantage de satisfaction : Brandon démarrait sur une barre significative de 175 kg qu’il passait avec une relative aisance et enchainait avec 180 kg, établissant ainsi un nouveau record de France junior. Sa tentative à 183 kg n’aboutit pas pour une barre mal positionnée suite à l’épaulé.
Brandon se classait ainsi 2e du tableau à l’épaulé jeté (180 kg Record de France juniors) et 7e au total avec 315 kg, en attendant les concurrents du plateau A, prévu ce soir.
Bonne entame de championnat senior de Brandon qui confirme bien un réel potentiel d’avenir en se plaçant à la 16e position du classement total.
Benjamin HENNEQUIN et Jean-Baptiste BARDIS étaient respectivement engagés en 5e et 8e position sur la start list de cette nouvelle journée de compétition des Championnats d’Europe, dans la catégorie des - 85 kg, au tableau A.
L’objectif de nos deux athlètes était de se qualifier pour les Jeux Olympiques en terminant dans les dix premiers à la ranking list mondiale.
C’est Benjamin qui ouvrait cette compétition avec un 1er essai à l’arraché qu’il ratait de très peu puis se désunissait à son 2e et 3e essai. Cela débutait donc très mal pour nos couleurs. Heureusement, Jean-Baptiste, qu’on avait rarement vu aussi concentré et volontaire, assurait un facile 158 kg puis 162 kg, pour terminer sur 166 kg ; record personnel qu’il battait de 2 kg pour décrocher une belle médaille de bronze derrière le Roumain (médaille d’or avec 169 kg) et l’Ukrainien ( médaille d’argent avec 168 kg).
Pour l’épaulé-jeté, Benjamin dépité par sa contre-performance n’avait pas la force morale de se surpasser pour participer puisqu’il n’y avait plus d’enjeu pour lui.
Quant à Jean-Baptiste, il n’eut même pas le temps de savourer sa première médaille en senior puisqu’il finit pratiquement le plateau de l’arraché et devait se préparer dans le laps du temps de repos des dix minutes. En effet, il avait juste un essai avant lui pour débuter, mais le Moldave, qui devait débuter la compétition à 185 kg, abandonna dès le début et nous avions bien constaté que Jean-Baptiste dont la tension n’était pas encore redescendue de son exploit et qui n’avait pas encore récupéré, n’était pas prêt. On fit redescendre sa barre de départ à 185 kg mais, la tête encore à l’arraché, il rata de peu au jeté la première tentative puis la seconde à l’épaulé.
On prit 190 kg au 3e essai pour laisser passer quelques essais (finalement un seul puisque les autres athlètes montèrent leur charge) et donc un peu plus de temps pour souffler et reprendre ses esprits.
Malheureusement, ce ne fut pas suffisant et malgré sa forte motivation, il échoua à l’épaulé à bout de force.
Beaucoup de regrets sur cette compétition, malgré la médaille de bronze de Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste Bardis et Benjamin Hennequin ne se classent donc pas, et au-delà de cette triste défaite, ne se qualifient pas encore pour les Jeux de Rio. Leur reste encore les championnats de France Elites à Clermont-l’Herault les 3 et 4 juin prochains pour décrocher leur ticket olympique…
Nous avions 5 athlètes en lice pour cette 6e et dernière journée de compétition des Championnats d’Europe.
Pour nos deux athlètes féminines, Madeleine YAMECHI et Gaëlle NAYO KETCHANKE, notre objectif était d’assurer au moins une barre à l’arraché et à l’épaulé jeté puis réaliser le meilleur classement pour marquer les points qui nous permettait de nous positionner dans les 6 meilleures nations européennes afin d’obtenir ce fameux quota pour les JO.
C’est Madeleine qui débutait sa compétition à 12h et toujours présente pour rendre service à l’équipe se surpassait sur le plateau en réalisant 6 barres sur 6 avec 88 kg à l’arraché et 111 kg à l’épaulé jeté. Elle termine 10e au classement final et rapporte 15 précieux points pour le classement par équipe.
Ensuite, c’était au tour de Gaëlle qui avait pour objectif personnel de réaliser les 242 kg pour lui permettre d’obtenir la fameuse 10e place à la ranking liste mondiale (un athlète par nation) et se qualifier d’ores et déjà pour les JO.
Quelque peu paralysée par l’enjeu, Gaëlle se libérait malgré tout sur le plateau et réalisait un sans-faute avec 3 essais réussis sur 3 et respectait notre stratégie avec 102, 107 et 110. Cette performance lui donnait également la médaille d’argent derrière l’Ukrainienne à 115.
A l’échauffement Gaëlle nous démontrait qu’elle était costaud et c’est sans hésitation que finalement nous avons débuté à 132 kg ce qui lui assurait sa qualification aux JO et les médailles d’argent du jeté et du total.
Ensuite, nous voulions aller chercher l’Ukrainienne pour le titre mais avec sa barre réalisée à 135 kg, elle nous obligeait à prendre 140 kg pour refaire le retard de l’arraché et elle avait l’avantage du poids de corps. C’était un choix tactique unanime et nous savions Gaëlle capable de réaliser cette charge. Malheureusement, peut-être quelque peu déconcentrée par son objectif atteint, elle échoua deux fois à l’épaulé. Finalement, elle remporta 3 médailles d’argent derrière l’Ukrainienne qui réalisa 6 barres sur 6 et battit son record avec 250 kg.
Contrat rempli donc pour notre équipe féminine puisqu’on obtient notre quota. Seule Gaëlle a réussi les minima de sélection individuelle et nous représentera donc aux prochains JO à Rio.
Redon MANUSHI et David MATAM étaient engagés dans la catégorie des 94 kg plateau B de ce 6e et avant dernier jour de compétition des Championnats d’Europe (CE), dans la catégorie des 94 kg, au plateau B.
Pour les deux français, ces CE étaient un passage pour le processus de qualification pour les JO de Rio, si la France devait avoir un 4e quota (en cas de déclassement de concurrents d’autres nations), dans la perspective des championnats de France, en juin.
Redon, déjà médaillé européen à l’arraché, pouvait rééditer. David, l’inusable senior des championnats, à 41 ans, pouvait chercher à bien figurer.
Dès l’échauffement David sentait un problème sur son coude, lors des efforts sur barres lourdes, et son bras le lâchait à l’ultime montée avant le plateau. La saison est probablement terminée pour lui…
Redon démarrait par un échec à 162 kg, un peu tendu, mais se ressaisissait ensuite à cette même barre. Il enchainait avec un parfait 165 kg, qu’il savait insuffisant pour rester à l’affut d’une potentielle médaille dans la perspective du plateau A prévu le soir.
L’épaulé-jeté suivait quasi immédiatement, et il démarrait le premier sur un modeste 178 kg, lui permettant de se classer au total. La barre des 182 kg était également validée par les arbitres, mais Redon butait sur 187 kg à l’épaulé.
Redon termine 11e. Sa préparation a été plutôt sérieuse, et il faudra attendre un peu pour voir évoluer ses performances ; il reste en course pour un billet olympique. Souhaitons une bonne récupération à David !
Kevin BOULY était engagé dans la catégorie des 105 kg, au plateau B, sachant que la qualification pour les JO de Rio, se jouera pour lui lors des championnats de France, en juin. Pas d’enjeux sélectifs directs pour ces CE pour Kevin.
Kevin était pesé à 100 kg, de loin le plus léger du plateau. Dans un style qui lui est propre, il démarrait bien arrachant 152 kg à son premier essai, et réussissait 155 kg à son 3e essai mais invalidé par deux arbitres.
Il enchainait par contre 3 essais d’affilée à 188 kg. A nouveau 2 lampes rouge pour invalider l’essai mais le jury cassa la décision des arbitres pour accepter son essai. Ensuite il réalisa 192 kg, puis 195 kg pour l’épaulé-jeté, où son engagement sur le plateau était tel qu’il contribuait à rendre la tâche difficile pour les arbitres et juges. Avec un total de 347 kg, il se classe 16e.
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